Maladie des femmes maladies du sexe e siecle

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Peggy Sastre, née en France en 1981, est auteur et traductrice. » « Quesse de femme? Il est hélas fréquent que des femmes souffrant d'endométriose se voient conseiller une consultation psychiatrique, alors que des lésions bien réelles causent leurs troubles. Ce livre est le premier, dans le domaine francophone, à offrir au grand public un panorama clair et stimulant des enjeux, des défis et des promesses portés par ce champ scientifique révolutionnaire. C'est, d'ailleurs souvent, à l'occasion d'une translation de reliques que le saint connaît un renouveau de célébrité et qu'un hagiographe entreprend de rassembler les miracles dont il a entendu parler. Les différentes perspectives cliniques et scientifiques fondées sur divers champs de recherches et de théories ainsi que différentes disciplines, peuvent différer des modèles, buts et explications.

Parmi ces peuvent être citées la , le — jadis appelé « diabète juvénile » ou « diabète insulino-dépendant » —, le , les auto-immunes, la , la , le , la , etc. Le système immunitaire est un ensemble de cellules et voies métaboliques conduisant à l'élimination d'une grande variété de pathogènes. Ce système repose sur la notion très centrale du opposé au non-soi ainsi qu'au soi modifié. Cette distinction s'effectue grâce à des marqueurs chimiques du soi id est la reconnaissance de motifs antigéniques plus ou moins spécifiques mais elle n'est pas véritablement innée : les cellules immunitaires naïves sont d'abord sensibilisées et sélectionnées en fonction de leur réactivité vis-à-vis de ces marqueurs du soi ,. Il existe donc chez tous les vertébrés une auto-immunité latente, laquelle est en temps normal inhibée par les mécanismes de régulation de la maturation des cellules immunitaires. On suspecte de possibles , possiblement des séquelles ou , éventuellement des facteurs environnementaux plus diffus ex : manque d'exposition-immunisation à des entités du non-soi flore, pathogènes, etc , dérégulation par des toxiques, etc. Dans les pays industrialisés, les maladies auto-immunes touchent environ 8 % de la population, dont 78 % de femmes. Une forte prévalence de maladies auto-immunes lupus érythémateux disséminé SLE pour les anglophones est constatée , sclérose en plaques SEP , , cirrhose biliaire primitive, polyarthrite rhumatoïde PR , et thyroïdite de Hashimoto notamment chez les femmes. L'évolution de nombreuses maladies auto-immunes, leur gravité et leur pronostic varie aussi selon le sexe. Ceci n'est pas encore clairement expliqué, bien qu'il ait été prouvé que les taux d' sont liés à la gravité de certaines maladies auto-immunes dont la. Chez les humains, et dans le modèle animal, le semble avoir une importance majeure dans plusieurs phénomènes liés à ces maladies ; par exemple, les maladies auto-immunes sont plus fréquentes chez les personnes ayant une que dans la population générale, ce qui peut laisser supposer des mécanismes physiopathologiques communs et « justifie une surveillance des patients ayant une dysthyroïdie auto-immune et la réalisation d'un bilan initial et d'un suivi thyroïdien régulier chez les patients ayant une maladie auto-immune » ,. En laboratoire chez le modèle , les femelles sont également plus touchées que les mâles par des maladies telles que le lupus érythémateux disséminé spontané souris de souches NZB×NZW F1 et NZM. Du fait de leurs propriétés immunologiques, promyélinisantes, neurotrophiques et neuroprotectrices des , et , une régulation hormonale pourrait peut-être moduler l'évolution de maladies telles que la qui est plus rare et plus tardive chez l'homme que chez la femme, mais plus grave. Chez les femmes, le rythme des poussées de cette maladie diminue en fin de , puis progresse après l'accouchement, alors que les sécrétions hormonales chutent. D'autres maladies auto-immunes semblent pouvoir répondre à une médication de type hormonal. L'influence de pourrait possiblement être l'un des facteurs explicatifs de la récurrence croissante de certaines maladies auto-immunes. D'autre part — de manière générale — les femmes ont une réponse immunitaire plus forte que celle des hommes Whitacre et al. Cette différence d'intensité et de qualité de réponse immunitaire semble au moins en partie responsable de la plus grande vulnérabilité des femmes à un nombre important de maladies auto-immunes. À l'importance du sexe sur la réponse immunitaire s'ajoutent parfois les additionnels de l'importance du sexe sur les organes cibles de ces maladies auto-immunes, telles que le CNS dans la MS Cerghet et al. Et les maladies auto-immunes qui ont une incidence accrue chez les femmes semblent cliniquement actives après l'âge de 50 ans et associés à une maladie chronique, fibrosique et « Th2-médiée ». Les augmentent l'inflammation par les neutrophiles et la fibrose chronique. Le sexe du sujet est donc un facteur à considérer comme particulièrement important dans les études sur l'auto-immunité, concernant les processus physiopathologiques du système immunitaire et des organes-cibles concernés. Les auto-anticorps sont des Ac dirigés contre des éléments de l'organisme qui les a fabriqués ; leur nombre est élevé. Certains de ces auto-anticorps sont plus fréquemment retrouvés dans certaines maladies appelées maladie auto-immune. À ce jour, il n'existe pas de. Il existe plusieurs traitements « suspensifs », qui limitent l'expression des symptômes mais qui ont leurs limites en raison de leur toxicité pour le système immunitaire et certaines cellules. De nouveaux traitements sont envisagés pour bloquer l'effecteur même. Ce sont souvent les mêmes médicaments que ceux utilisés pour éviter les rejets de greffe d'organes. Il est peu ciblant : le médicament aussi dit freine toutes les réponses immunitaires, en affectant la prolifération des lymphocytes T ou B à dose normale et pouvant même les tuer à forte dose ; le médicament sert ici in fine à inhiber la production de cytokines. On utilise aussi un anticorps ciblant la CTLA4 Ig limitent les molécule régulatrice CD80 eet CD 86 en cause dans certains phénomènes auto-immuns. Les effets secondaires liés à la toxicité des médicaments sont un problèmes majeur du traitement des maladies auto-immunes, car ils sont par exemple source d', de risque de cancer si traitement au long-cours ; l'immunosuppression facilite les , moindre production de cellules sanguines, neurotoxicité. McCombe « Role of gender in multiple sclerosis: Clinical effects and potential molecular mechanisms » Journal of Neuroimmunology 2011;234 1-2 :7-18. Lamarca « Fréquence des maladies auto-immunes dans une population de diabétiques insulino-dépendants adultes » 1992; 13 7:S403. Palaszynski, Kyi Kyi Loo, Judith F. Ashouri, Hong-biao Liu, Rhonda R. Voskuhl « Androgens are protective in experimental autoimmune encephalomyelitis: implications for multiple sclerosis », Journal of Neuroimmunology 2004;146 1-2 :144-152. Andrès « Données actuelles sur la maladie de Biermer. 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